• Coucou à tous, chers abonnés et visiteurs !

    Voici pour aujourd'hui en exclusivité un extrait d'un projet de bit-lit que j'ai en tête depuis un petit moment. Je ne sais si je le continuerai cette année ou l'année prochaine, mais disons qu'il fait partie des quelques essais que je garde dans le placard en attendant de pouvoir en faire quelque chose...

     

     

    Synopsis : Iris de Valfroid n’est pas une étudiante tout à fait comme les autres. Sa famille non plus n’est pas ordinaire. Ils sont en effet les descendants d’une puissante lignée de traqueurs, un ordre secret chargé de protéger les humains des créatures surnaturelles. Cependant, ce secret devient de plus en plus dur à garder. Entre son fils adoptif dragonnet qui menace de reprendre sa vraie forme n’importe quand, sa meilleure amie vampire de sang pur accusée d’un horrible crime et son petit ami parfaitement ordinaire qui vient de la demander en mariage, Iris ne sait plus où donner de la tête.

     

    Et ce n’est certainement de cet affreux vaurien de Magus Gladius, vampire au sang pur de son état aussi insupportable qu’il est charmeur, que viendra le moindre secours. Après tout, sa famille ne rêve-t-elle pas d’être à la tête de tous les vampires présents sur Terre ?

     

    Chapitre 1

      Si vous cherchez Noirevigne sur Googlemap, vous ne la trouverez pas. Personne n’ignore que même le moteur de recherches le plus performant du monde laisse de nombreuses zones floutées.

     

    Une chance pour nous.

     

    Ce n’est pas la seule ville absente des cartes de France. Quelqu’un a-t-il déjà entendu parler du village de Rougelune ? Non, bien entendu. Les habitants de Rougelune étant encore plus paranoïaques que nous, ils ont recours à maints artifices pour éviter que quiconque ne déniche le village, qui est pourtant bien implanté pas très loin de certaines ruines médiévales du sud de la France…

     

    Et sur la nationale, un seul panneau doit vous indiquer la direction pour Noirevigne. Mais une fois que vous aurez trouvé, vous pourrez visiter une jolie ville baignée par le soleil, entourée par des vignobles. Vous vous promènerez dans de beaux quartiers résidentiels contenant maisons et résidences à trois ou quatre étages accueillants, quelques écoles, et même un sympathique quartier commerçant avec un petit complexe cinéma-bowling, ainsi que l’un des bars les plus appréciés des locaux. Quelques vacanciers viennent parfois séjourner pour deux semaines, l’été, et si nous n’aimons pas trop les voir prolonger leur séjour, nous montrerons toujours une grande courtoisie et convivialité. D’instinct, j’ai l’impression que la plupart savent qu’il vaut mieux pour eux ne pas s’attarder.

     

    Quand je ramène mon copain à la maison, il n’est cependant pas rare que les gens du quartier nous dévisagent bizarrement, voire même, me lâchent une petite réflexion quand il a le dos tourné. Mais je ne peux tout de même pas lui interdire de me rendre visite, là, il ne comprendrait réellement pas. Je n’en veux pas à nos voisins. Ils ont raison. Ma façon de gérer ce problème n’est clairement pas la meilleure.

     

    Je dois bien avouer que je ne suis pas très douée pour gérer les problèmes. En réalité, je préfère encore ceux que l’on peut régler de façon drastique et sans réflexion.

     

     

     

     

     

    Les grognements se font entendre, de plus en plus proches, alors que je cours à perdre haleine dans les rues désertes. La bête est sur mes talons, prête à me dévorer. Les larmes me brûlent les yeux, mon ventre se tord sous l’effet de l’adrénaline, j’accélère encore. Il faut que je tienne encore un peu.

     

     – Au secours ! Aidez-moi ! gémis-je alors que le loup-garou est sur mes talons.

     

     Je me trompe de chemin, me retrouve acculée dans une impasse, sans défense. Triomphant, une lueur de gourmandise s’allumant dans ses yeux rouges et féroces, le lycanthrope ouvre grand sa gueule pleine de crocs suintant de bave. Je tombe à genoux.

     

     - Pitié… laissez-moi, je sanglote.

     

     Indifférent à ma détresse, il approche, prêt à en finir.

     

    Et l’instant d’après, c’est moi qui me jette sur lui.

     

    Ma mâchoire puissante se renferme sur son poitrail, et lui arrache sans peine un coeur palpitant, ruisselant de sang. Je claque mes dents puissantes, le réduisant en charpie. Le loup-garou s’effondre mort, reprend forme humaine. C’est maintenant le cadavre d’un homme chauve d’un mètre quatre-vingt-dix avec un trou béant dans sa poitrine que j’ai face à moi.  

     

    Je me concentre pour redevenir une jeune femme. Evidemment, mes vêtements n’ont pas survécu à la brutale métamorphose. Et je suis couverte d’hémoglobine jusqu’au torse et aux coudes.

     

    Maudit loup-garou rénégat. Je l’aimais bien, ce débardeur noir brodé de dentelles.

     

    J'espère que ce petit extrait vous aura plu. Si j'écris la suite un jour, je la posterai peut-être ici... Restez bien abonnés et continuez à me suivre ! ^^

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique